Le coaching est un métier exigeant. Pour satisfaire leurs clients, les coachs sont tenus d’obtenir des résultats à chaque séance. Ils se heurtent cependant à de nombreux obstacles : poser le bon diagnostic, trouver la bonne approche… Centrée sur la résolution des problèmes, la Clarification est une approche qui se donne pour vocation de répondre à ces préoccupations en proposant une panoplie de solutions originales et efficaces. Voici quelques-uns de ses apports les plus marquants.
Mieux comprendre pour mieux agir
La Clarification a développé une compréhension profonde du fonctionnement de l’être humain. Elle offre au coach les moyens d’identifier avec précision la nature et l’origine des problèmes du coaché.
La Clarification s’appuie sur la notion de mental qu’elle définit comme le réceptacle de nos incompréhensions, croyances et non-dits c’est-à-dire de tout ce qui déforme notre vision de la réalité. Le mental est la source de tous nos problèmes. Il se structure en quatre couches étroitement reliées entre elles : Cycles inachevés, Culpabilité, Honte, Croyances de base.
Tous les problèmes du coaché s’enracinent dans une ou plusieurs de ces couches.
La Clarification part aussi d’un autre constat : Tout problème est un problème de communication. Ce sont les « non-dits » qui nous empêchent d’y trouver des solutions. C’est parce que je suis incapable d’aborder tous les aspects d’une situation que je ne parviens pas à en avoir une vision d’ensemble. Il m’est donc impossible d’être au clair avec moi-même et d’en parler de manière constructive aux personnes concernées. La seule urgence est d’aider le coaché à verbaliser les aspects inabordables et inabordés de sa situation
Des émotions aux pensées
Beaucoup de « non-dits » étant par nature inconscients, la première difficulté est de les identifier. Pour se faire, la Clarification s’appuie sur une connaissance particulièrement fine de la dynamique des pensées et des émotions. Généré par nos croyances, chaque « non-dit » fait lever en nous une émotion inconfortable. L’émotion est donc à la fois le halo qui barre l’accès au « non-dit » et le marqueur qui nous en révèle l’existence. Cette compréhension permet au clarificateur de travailler successivement sur les émotions et les pensées afin d’entrer de plus en plus profondément dans la zone d’inconfort de son coaché dans le but de l’aider à déraciner son problème à la base.
La Carte EST le territoire
La Clarification a ceci d’irremplaçable que les liens entre la théorie et la pratique sont limpides. Elle dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit. Chaque aspect théorique est donc transposable dans la pratique et chaque pratique s’appuie directement sur un aspect théorique. Le clarificateur sait non seulement où il va mais aussi comment il y va.
Faire plus avec moins
Beaucoup de méthodes de coaching multiplient les techniques. Certaines approches en proposent une pour chaque problème. Cette richesse apparente présente cependant un réel inconvénient : le coach risque de se noyer dans sa boîte à outils. La Clarification fait le choix de la simplicité. C’est pourquoi, dans le domaine du coaching, elle limite son arsenal à un ensemble de quatre techniques qui s’enchaînent de manière très précise afin de permettre au coaché de résoudre n’importe quelle situation.
Quatre en un
Le but de ces quatre techniques est de permettre au coaché de dévider progressivement son mental afin de faire le tour complet de son problème. La Clarification vise à permettre un partage très profond des représentations entre le coaché et la ou les autres personnes concernées par la situation. C’est de la profondeur et de la vérité de ce partage que vont émerger la prise de conscience du coaché et sa solution.
A suivre…
Cette brève présentation de la Clarification nous a permis d’entrevoir la manière dont cette approche peut nous aider à parfaire notre pratique de coach. Afin d’approfondir encore mon propos, je décrirai dans un prochain article comment l’utilisation des quatre techniques de base rend possible un partage de représentations effectif entre le coaché et la personne tierce alors même que celle-ci ne participe pas à la séance.
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