Les émotions du coaché sont délicates à gérer. Quelle attitude convient-il d’adopter lorsque celui-ci exprime de la colère, de la tristesse ou du découragement ? Les émotions constituent-elles un obstacle à la conduite du coaching où peuvent – elles être utilisées pour résoudre de manière plus efficace le problème du coaché ?
Pour répondre à ces questions, il faut commencer par bien comprendre les liens qui existent entre la pensée et l’émotion. Les récentes découvertes de la neurologie peuvent nous y aider. Professeur en neurosciences et en psychologie, Antonio Damasio, a récemment établit que l’émotion est toujours provoquée par une pensée, consciente ou inconsciente. Autrement dit, elle est le fruit des opinions et des jugements que nous portons sur une situation donnée.
Pour nous cette découverte est très précieuse. Loin d’être un obstacle, l’émotion constitue donc une aide précieuse dans notre travail. Sa manifestation nous indique que le coaché s’approche d’une zone d’inconfort c’est-à-dire de l’une des croyances bloquantes qui l’empêchent de résoudre son problème.
Le traitement de l’émotion n’est jamais une fin en soi. Elle est uniquement un moyen. C’est la clé qui nous permettra d’accompagner le coaché dans la verbalisation de ses non-dits.
Utilisée à bon escient, les émotions du coaché représentent un point d’appui indispensable dans la pratique de notre métier.
Jean-Christophe Vidal
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